14 octobre 2005

pour la reconnaissance d'un bel artiste.

ah jerome...
et toujours les larmes coulent...
quelle beauté!

à écouter... à tous, écoutez!!!
là:

http://organic11p.free.fr/avec%20jerome/Alors%20j%20attends.mp3

13 octobre 2005

quoi donc?

naïveté, maturité ou appathie?
égoïsme peut être ou encore regrets...

28 septembre 2005

texte pour "un coeur en hivers" BO de ravel: trio & sonates track 6...

l'amicalité, la sympathie, la tendresse

retenue d'elle même quant à ce qu'elle se permettrait de laisser soupçonner

au regard des autres, quand il ne semble plus possible de croire en quoi que ce soit,

je n'en veut plus...


l'immense indifférence fait place à quelque chose que même celle-ci, source d'elle même ne soupçonnait!

À croire que l'on ne s'attend soit même...


je ne suis pas un homme digne, je ne souhaite que la paix et le recueil!


Alors l'alcool quand il faut, la solitude ce qu'il faut

et chaque âme à son propre chevet se remet de soit

comme d'un vêtement sale lâchement piétiné aux jours de plénitudes.


Et étrange autant que cela puisse paraître

le vêtement ni ne pu, ni ne souille la peau seule

qui se recouvre de son ancien habitat, de son ancien linceul.


Alors au diable confessions et bien-pensances

Remords ou regrets!

Au diable amertumes, souffrances et clameurs!

Je vous défait de vos liens!


Allez gueuler aux chiens le respect,

allez gueuler aux porcs la correction et

surtout, surtout plaidez la cause des morts!


« salops!!! rebuts!!! vauriens!!!! »

et toujours avec courtoisie...

« je vous conspue! »

27 septembre 2005

Animal et peut être moins...

Obélisque esthétique bafouant la règle d’une guerre platonique, le corps s’émeut.
L’homme et sa faiblesse pathétique mais si demandée s’engouffre en ce lieu
comme d’un hurlement primaire d’orgies humides.

Humaines aussi mais sans la courtoisie timide d’une salutation basse…

Droit comme un « i », fier comme un pinson,
fort comme il dit, l’homme prend possession
de cette houle physique et accueillante,
douce et ruisselante du désir d’être prise avec force et conviction.

L’esprit s’étale, se diffuse sans limites,
s’ extirpe d’un corps pour en couvrir d’autres
mais d’un seul point d’encrage,
son appendis pour garder au cœur de sa préoccupation
une origine qui le rappel à ce qu’il est :

l’homme se plait !

Mais de chaque passion l’extase est l’origine.
Et vient le temps de l’atteindre :
Quelques tremblements désorganisés,
la force se fait plus présente pour enfin que s’évanouissent
les peurs et les contraintes dans un tsunami d'une liqueur chaleureuse…

18 septembre 2005

lors d'une soirée bien arrosée.....seul.

ola!
cela fait tellement longtemps maintenant que je ne me suis pas interessé à moi meme, autrement dis à ce blog car comme chacun le sais il ne s'agit toujours que d'une expansion pathétique de soit au travers de ce mode de " communication" , que j'en avais oublié d'avoir envie d'écrire.
mais comme dirait notre bien aimé Ferret : "Avec le temps..."

tout de meme, s'oublier dans les bras de multiples femmes! cela ressemblerais presque à de l'infantilisme! je ne sais. de la collection peut etre!

oui, j'ai passé mon temps sans moi-même et sans vous, à prendre le plaisir là où il se trouvait... chez elles...

mais comme il m'eut été donné l'occasion d'entendre, chaque chose à sa place, chaque chose en son temps et les moutons seront bien gardés... hop une gorgée de whisky et je n'y vois pas mieux!?
ce post n'est pas interessant!!!!

oui juste l'envie de montrer que ce blog n'est pas décedé! c'est un redébut positif!
je vous retrouverais plus motivé, drole et clair plus tard !!!

21 mai 2005

En fait, Glenn esterly est un journaliste américain qui travaillait pour Rolling Stone...

Glenn Esterly, lui, a eu de l'estomac pour travailler. Il est allé voir Bukowski avec des packs de bière et le désir de vider plus de canettes que l'écrivain. Il a perdu, bien sûr, mais a pu ramener des propos empreints de chaleur et de vapeur d'alcool qui collent mieux à l'œuvre du «vieux dégueulasse».

Devant Esterly, Bukowski a longuement vomi dans un parking avant de venir lire ses poèmes à un auditoire d'étudiants. Il a gagné la scène avec une Thermos pleine de vodka en confiant à l'auditoire, sur le ton admirable de fourberie des vrais alcoolos : «Ce sont des vitamines C, je dois prendre soin de ma santé.»

Et un petit poème. Et un petit coup de vodka. Et un petit bout de roman, dans ce style si direct et cru qui affole même les adolescents les moins tourmentés. C'était à la California State University : « Elle se jeta sur moi, et j'étais écrasé sous cent dix kilos de quelque chose qui était un peu moins qu'un ange. Sa bouche était au-dessus de moi et elle dégouttait de la bave et sentait l'oignon et le vin fermenté et le sperme de quatre cents mâles. Je lui ai fermé le bec et je l'ai virée. Avant que je bouge, elle était à nouveau sur moi. Elle m'agrippait les couilles avec les deux mains. Sa bouche s'ouvrait, sa tête descendait, elle me l'avait prise. [...] D'énormes bruits de succion résonnaient sur les murs et on entendait Mahler à la radio. Ma queue grossissait, s'empourprait, se couvrait de bave. Je pensais : si j'éjacule, je ne me le pardonnerai jamais...» Le coup de foudre existe chez Bukowski.

La vraie tendresse, qui ne se confond ni avec la volupté ni avec l'amour, on peut la trouver dans la nuit, à l'heure où les néons réchauffent les détresses. Bukowski est l'homme de ces instants et de ces lumières. La crudité de son langage constitue l'ultime clin d'œil du vrai dériveur urbain qui ne veut plus même sauver les apparences. La vie, il connaît : «Ce ne sont pas les grands événements qui envoient un homme à l'asile. La mort, il y est préparé, tout comme le meurtre, l'inceste, le vol, le feu, l'inondation. Non, c'est la succession continuelle des petites tragédies.»

Cet enchaînement d'accrocs qui vous foutent une existence en lambeaux, Bukowski en a eu sa part. Il y a l'enfance à Los Angeles de Charles Bukowski, né en Allemagne. Son père pratique une psychopédagogie fondée sur le maniement du fouet. Bukowski en tire un caractère renfermé, buté, avant de rompre avec son père. A 16 ans, quand on rentre bourré et que l'on gerbe sur la moquette du salon, on supporte difficilement de se faire mettre le nez dans le vomi. Une pêche sur papa Bukowski. Voilà pour le meurtre du père. Survient la fréquentation frénétique des bibliothèques. Lectures anarchiques, écrits à tous crins, et aucune publication. Bukowski laisse tomber la littérature à 25 ans et se tire. Petits boulots. Taules minables. Grosses cuites. Dix ans de maraude de job en job. Une liaison qui lui fait découvrir, enfin, la tendresse. La gueule qu'on supporte un peu mieux dans le miroir quand on se croit aimé. Et enfin, à 35 ans, un avertissement solennel des toubibs de cesser de boire sous peine de mort, une menace si sérieuse que seules des cuites quotidiennes peuvent dissiper l'angoisse.

Bukowski change pourtant de vie. Il trie le courrier la nuit et écrit chaque matin, sur fond de musique classique. Petit à petit, ses poèmes, ses nouvelles sont acceptés par la presse underground. Des éditeurs marginaux suivent. En 1970, Bukowski laisse tomber le courrier et se bloque derrière sa machine. Il écrit, il boit et il baise. «Un homme doit être soigneux sur la façon dont il mélange l'alcool et le sexe.» Bukowski surveille ce cocktail délicat dans son appartement à 105 dollars par mois de Western Avenue à Hollywood. Et aujourd'hui il a de quoi parvenir à un mélange harmonieux. Du pognon pour la bière et les alcools. Quant aux filles : «Elles préfèrent baiser des poètes plutôt que quoi que ce soit d'autre, même des bergers allemands. Si j'avais su ça plus tôt, j'aurais pas attendu d'avoir 35 ans pour commencer à écrire des poèmes.»

Sur sa sexualité, Bukowski est intarissable. A Esterly, il a confié entre deux gorgées : «Je suis pratiquement de la merde, mais mes jambes sont de la dynamite. Et mes couilles. J'ai des couilles franchement magnifiques. Je déconne pas : si ma queue était proportionnelle à mes couilles, je serais l'un des plus grands étalons de tous les temps. Mais en dehors de mes couilles, l'imagination est un élément clé.» Encore quelques canettes et Bukowski avoue sa découverte récente du cunnilingus. Rien n'est gratuit : «Cela prouve au moins une chose, qu'il n'est jamais trop tard pour un vieil homme qui veut apprendre de nouveaux trucs.»

L'homme qui tient ces aveux cliniques sur le sexe est évidemment un moraliste. Et Bukowski, conteur de la folie ordinaire, travaille dans le dénuement. Récits courts de vingt pages en plus. Style direct. C'est de la poésie et non du roman, selon sa définition : «La poésie en dit long, et c'est vite fait, la prose ne va pas loin et prend du temps.» Donc le poète Bukowski va au plus vite, esquive tout superflu et «tient» malgré tout le lecteur en frôlant le style télégraphique, tel ce début de nouvelle : «J'entends la sonnette. J'ouvre la fenêtre à côté de la porte, il fait nuit. Je demande, qui c'est ?»

Kerouac, et son écriture si spontanée qu'elle méritait d'être dégraissée, est loin. Le poète Bukowski a une expression autonome. Ce n'est ni la Beat Generation vingt ans après. Ni la SF anglaise ou américaine. C'est du Bukowski. Et sûrement pas du «Céline punk» comme le proclame un bandeau apposé sur les Contes de la folie ordinaire parus au Sagittaire. On songe avec douleur à l'élaboration de cette pub. «C'est bon ça, coco. Céline, c'est comme de la langue parlée, et le punk, c'est dans le coup actuellement, les épingles de nourrice, tout ça... ça fait vendre.» Quelle déprime de voir un bon ouvrage, à la traduction inspirée, affligé d'un label aussi fallacieux ! Bukowski devra boire un énorme coup pour oublier ça .

ceux qui...

Ceux qui s’éternisent à penser bêtement qu’ils ne sont pas stupides se trompent. La stupidité dans ces débuts apparaît quelquefois brusque. Ainsi, au détour des choses de la vie, une sombre question traversa mon esprit en proie au balbutiement. « Pouvais-je tranquillement observer mes camarades piétiner comme des sots dans toutes les directions imaginables sauf celle seule où ils pourraient dépister le bonheur auquel ils s’attendaient ? » En vain, après un temps incertain, mes pensées se turent.

par Clary

17 mai 2005

Des saucisses lentilles bien mises en valeur...

La vie de prolétaire temporairement nécessaire que je partage ne m'épargne pas certaines rencontres et réflexions dont je vous l'avoue, je me passerai peut-être. Mais la vigueur d'une jeunesse pour le moins déja entammée mais sûrement encore pleine d'avenir ( dieu m'entende! ) me propose certains comportements au caractère voyeur et/ou observateur selon les circonstances: les belles femmes n'échappent pas à mon regard.

Un regard non envieux puisque ma compagne n'échappe pas à celui-ci non plus.

Cependant une question à laquelle la réalité du vécu s'efforce de me répondre, taraude encore mon esprit:
pourquoi les belles femmes ou objet de désir immédiat ne servent elles pas de saucisses lentilles dans les cantines?
Un plat d'une aussi grande finesse que celle d'une omelette aux épinards, dont on sait l'engouement des enfants à le dévorer y gagnerait en présentation devant une superbe créature aux jambes exquises et au décoletté affriolant. Les grands chefs savent oh! combien la présentation est importante à défaut d'autre chose.
Alleeez Mr Fillooon, quelques pin-ups à l'heure des repas...allez quoi...pensez à vos enfants......

16 mai 2005

pentecote et le travail férié...

Si on considère cette institution qu'est l'école primaire et le statut de chacun y "vivant", il nous est nécessaire d'y concevoir une hiérarchie et des statuts différents, donc des rôles différents: du type élève, instit ou parent!
Et si lors d'un jour ex-férié (la groooosse polémique fait encore débat) les rôles ne sont pas respectés ce sont les statuts qui volent en éclat.

état des lieux à l'école des oiseaux béziers: Lundi 16 mai. ex jour férié de pentecote!

nombre d'instits: 4
nombre d'élèves: 2

Il y a comme un problème de distribution...

(air dramatique)
"c'est peut être la fin d'un règne qui n'a que trop peu duré!
Qui va se soumettre à la résolution de ces multiplications à 3 chiffres dont je détenais le secret? Et qui va souffler de dépis face à mes innombrables sommations au silence?
Je sent la solitude envahir cette école et je m'en vais résoudre mes additions à retenues seul, sur un tableau devenu bien inutile maintenant qu'il ne servira plus jamais à refléter la désolation de ces petits vermiceaux frétillants à l'idée d'un ballon prisonnier durant la récréation laquelle, il faut s'y faire, je ne pourrai plus supprimer au premier bavard venu pour assouvir ma superio....mon statut.
...
Mais, sait-on! Peut être demain...gnac gnac!"

15 mai 2005

Expression binaire ou comment débuter...

Si l'envie de s'exprimer ne dépend jamais que d'un besoin féroce de jouir de sa toute puissance lyrique, il en est pour de bien nombreux exhibo-essayistes de nouveaux moyens simples et à large diffusion puisque entreposés par cette, très complexes mais encore si jeune à la fois, toutes dernière mode de communication interactive: l'internet et plus spécifiquement le blog.

Je n'ai jamais été un fervant admirateur de ce type précis de communication toutefois suffisemment discret pour que nul ne s'y interesse vraiment et sans prétentions autres que celle de tenter une entrée fracassante dans ce monde de la communication numérique...d'ou le titre de ce blog dont vous aurez remarqué la profondeur philosophique évidente!

Tout de ce nouveau monde multimédia, et je suis sûr que vous en faites aussi partie, profite d'une avancée scientifique certaine quant à la numérisation des différents stimuli audio-visuels: caméra numérique, appareil photo 4 millions de pixels, dictaphone mp3 et autres absurditées si l'on considère le crépitement ravageur d'un vieux vinil rayé comme porteur d'un petit on ne sait quoi dont tous les défenseurs, et dieu sait qu'ils sont nombreux, ne surent jamais
réellement décrire la beauté... comme quoi, "l'inertie des représentations" n'est pas qu'un phénomène psycho-social mais a aussi une réalité poétique!

Et c'est ce qui va nous emmener à penser qu'une avancée n'est pas toujours porté vers la découverte de fait plus complexe que ce que l'on pouvait l'imaginer puisqu'il s'agit là d'un mode binaire de communication, depuis si longtemps reconnu par les ridicules potiches utilisées à l'arrière des voitures pour distraire les suiveurs et peut être, par ce biais, s'offrir une réparation à neuf de son propre véhicule déja moultes fois meurtrie par de sombres soirées trop arrosées.

Oui, non, dit-elle au grès des oscillations de son transporteur.
0, 1, voila l'origine du mode de fonctionnement de ce qui est aujourd'hui l'un des plus eminent miroir de la complexité Humaine!

La simplicité émerge de la complexité et en prouve son fondement.
(je suis pas sûr de comprendre tout ce que je dis des fois!) mais c'est sur cette phrase que je vient clore ce texte sans intéret et introducteur d'un mouvement auquel j'espère vous voir participer.

à tous. bons fonctionnement!

Une histoire qui ne demande qu'à se poursuivre

C’est l’histoire de John Mc Laughan.
Un mec avec un chapeau,
un blouson en cuir
et une cervelle de moineau.

Il traîne ses guêtres
dans les dédales de Londres,
en quelques rues sombres où
même son ombre n’ose le suivre.

Au coin ou recoin de l’une d’elle
John croise un mec énorme,
un black, plein de crack,
et de son œil peu vif le dévisage
assez pour en décroûter sa face morveuse de tox.

« eh mec ! tu sais jouer au black crack ?
si tu perd je t’explose ! »

John a décidé de frapper un grand coup
dans l’échiquier de sa vie de merde.
John a décidé de tuer.
Lui ou un autre, il s’en fou.

Le black comprend queude. Il est complètement dèf.
Pourtant quelque chose se laisse distinguer
dans son essais de communication:
« you’re talking to me ? you fuked my wife ? »

John comprend pas le russe !
Une droite dans l’abdomen,
un coup de tête et le nez qui pisse le sang,
laisse l’homme à terre baigner dans le sien.

Quelques pas et un bon grand coup de manche
Lui suffit à nettoyer son visage rougit par l’effort
et le liquide rougeâtre qui maintenant a cessé de couler
sur sa face marquée par l’usure du temps.

John a soif et la loupiote tremblante
d’un pub à pute l’aspire lui
et son désarroi alcoolique
vers ce qui doit être l’abandon total de soi.

Il pousse la porte, une fumée dense l’enveloppe.
Au fond, des bruits de verres qui s’entrechoquent.
Devant, des visages bouffis et creusés qui se tournent
puis se détournent comme repousser par la peur.

Le bar. « une pinte… »

« Et une pinte, une ! »
Ça y est, l’alcool coule à flot.
Une brume épaisse s’est étalée sur la ville
et de l’intérieur, la fumée ne laisse transparaître la différence.

John Mc Laughan a chaud,
hôte sa veste de cuir.
Il n’en est pas à sa première bière
et de l’une de ses poches intérieures
s’extirpe une lame qui vient heurter le sol
dans un bruit sourd et dense.

Des regards se tournent…
Il ramasse son arme…
Les regards se baissent…
John boit cul-sec…

« Qu’est ce tu fais là John ? »
Un vieillard le fixe à sa droite.
« Tu parles pas un mot d’anglais
et t’es sensé être mort. »

John ne se voit plus dans le reflet ambré de sa brune.

« J’hiberne…» (High burn) il l’a lu sur un panneau publicitaire.

Le vieux se lève pose trois pièces sur le comptoir
et disparaît au cœur des volutes de fumée.
« T’es sensé être mort. »
Cette phrase résonne dans sa tête.

Mort John?


Enfin voilà, si certains se sentent inspirés...
Libre à vous de nous faire découvrir les mystères de john!